Henri MALCOR

Récits et mémoires

Henri Malcor, frêre d'Odette Malcor, était ingénieur diplomé de l'École Polytechnique et de l'École des Mines de Paris, il réalisa toute sa carrière dans la sidérurgie. Passionné par la technique et chercheur, il fonda l'IRSID (accr. de Institut de Recherche sur la Sidérurgie). Il joua un rôle fondamental dans la restructuration de la sidérurgie de la Loire notamment et plus largement française. Dans les années 1970 il fût l'organisateur de la fusion entre les aciéries de Marine Firminy (Loire) et la Société des Aciéries du Creusot (SAC) pour créer Creusot-Loire, qui fut ensuite acteur majeur de la filiaire nucléaire française dans le giron de Framatome, Areva puis EDF, et qui a exporté ses produits et une partie de son savaoir-faire dans le monde entier notamment en Chine, en Afrique du Sud, en Corée etc.

Il entreprit pendant ses loisirs avec son frêre René (ingénieur comme lui) des recherches généalogiques concernant les familles Malcor et Amic, branches paternelle et maternelle respectivement.

Il a exploité la correspondance foisonnante échangée par les membres des familles éparpillées et effectué des recherches dans certains fonds d'archives en France ou à l'étranger concernant les ancêtres de la famille. Il retrace notamment les périnigrations de ses aïeux dans le bassin méditéranéen ou ailleurs : Smyrne, Alep, Alger, Casablanca, Tananarive etc. au rythme des affaires bonnes ou mauvaises. Une partie de la famille s'est fixée en Égypte, recrutée soit pour participer au chantier du percemment du canal de Suez, soit pour le commerce du coton. Les possibilités offertes par le Maroc y attirèrent son père Charles Malcor en 1908 avant même le protectorat français. Les derniers membres de la famille Granguillot quittèrent l'Égypte dans la deuxième moitié du XXe siècle après la nationalistion du canal de Suez par Nasser en 1953.

Il a tiré de ces lettres des récits qui retracent des faits amusants ou parfois tragiques. Marseille sert de lieu de retrouvaille aux familles dispersées.

Ses propres mémoires retracent en plusieurs épisodes, son enfance et son adolescence à Marseille au début du XXe siècle, puis son parcours dans la France de la 2e guerre mondiale.

Il a fait transcrire puis imprimer ses écrits avec les moyens dont on disposait encore dans les années 1980. Livrés sous forme de feuillets dactylographiés, ces documents ont parfois été difficiles à regrouper en un tout cohérent, la pagination peut sembler parfois décousue notamment dans la succession des épisodes relatifs à son enfance à Marseille de 1914 à 1918.

Des travaux de recherche concernant ses fonctions et le rôle qu'il a joué dans la sidérurgie sont disponibles ça et là : Henri Édouard Marie MALCOR (1906-1998), Henri Malcor un héritier des maîtres de forges.

Les mémoires d'Henri MALCOR


Marseille dans les années de 1906 à 1918

Histoire de famille